Honte quand tu nous tiens
Vers un accompagnement de libération de la honte.
A quel moment c'est arrivé ?
Est-ce que c’est arrivé tout petit sous l’autorité et la violence d’un parent ?
Est-ce que c’est arrivé à l’adolescence dès que vous avez voulu vous affirmer ?
Est-ce que c’est arrivé à l’entrée dans l’âge adulte lorsque vous avez voulu prendre vos propres décisions ?
Est-ce que c’est arrivé lors d’un acte sexuel quand pour vous c’était non, mais pour lui c’était oui ?
Est-ce que c’est arrivé dans votre belle-famille à l’arrivée du premier enfant ?
J’ai écouté ce matin une médium qui a fait sa vidéo sur le pouvoir du NON, sur Facebook, je scrolle et trouve une vidéo sur les actrices françaises qui ont dû s’imposer face à des réalisateurs hommes qui les ont humiliées.
Je regarde ma vie et je vois que la honte, la peur de dire non sont omniprésentes. Aujourd’hui, c’est non, non et non ! Je pensais avoir réglé le problème, et ben non. Il reste de la honte.
Peur de s’affirmer avec un tempérament comme le miens ? Oui, c’est possible. Je crie fort quand je m’y mets. Les gens savent rien qu’à mon regard qu’il ne faut pas me chauffer. Mais je ne m’affirmais pas vraiment. La chanson « C’est le dernier qui a parlé qui a raison, dans ta maison » (une chanson des années 90 je crois » est restée dans ma tête depuis lors.
Je me suis formée à des trucs qui ne collaient pas avec moi par peur de dire que cela ne me convenait pas. Je me suis faite humilier en plein séminaire devant 19 personnes par une formatrice qui a annoncé devant tout le monde « Je ne valide pas ta formation, tu n’es pas prête », bam ! Je n’ai même pas répondu. J’ai gardé le sourire.
Je me suis faite insulter et malmener toute ma vie par des gens qui pensaient avoir le pouvoir (violence verbale, physique, psychologique, culturel ou tout simplement un égo absolument démesuré !). Je ne me défendais pas, je ne répondais pas.
Pendant une année entière, la totalité de mes idées ont été piquées par des gens très spirituels qui me faisaient croire qu’elles tenaient à moi.
Combien d’années perd-t-on sur une vie à ne pas savoir s’affirmer ?
Et lorsque vous êtes dans le milieu du sacro-sain « développement personnel », le fait d’être un personne en colère ou qui s’affirme, comment s’est vu ? Très mal.
Ne pas être en colère, ne pas être critique, ne pas être stressé. Des injonctions impossibles à réaliser.
Heu, pardon, mais je n’ai pas vécu dans un monastère depuis l’enfance moi ! J’ai eu deux garçons terribles qui continuent à me challenger (le mot spirituel qui remplace faire chier).
J’ai une mère dépressive qui m’a bien challengée aussi. J’ai été jugée puis rejetée par ma belle-famille. J’ai été élevée à coups de claques dès que j’osais m’affirmer lorsque j’étais petite. (Une claque par jour n’éloigne pas le médecin mais développe bien la couperose…)
Alors la honte, je vais la prendre à bras le corps et l’expulser de ma vie. Je vais me choyer et me chouchouter comme je le mérite.
Je crée un accompagnement spécialisé dans tout ce qui touche au choc psychologique, à la honte et la culpabilité.
Cela fait dix ans que je fais ce métier et ce n’est que maintenant que je réalise que c’est là, à cet endroit-là que je dois aller. Libérer la honte, pouvoir se regarder dans la glace sans transpirer, sans rougir ou sans trembler.
Pouvoir dire, ok, j’ai vécu cela, j’en ai EU honte mais je m’aime assez pour me pardonner et pardonner aux autres. Je m’aime assez pour comprendre que j’ai fait de mon mieux, à l’instant T et que je ne suis pas responsable de ce que l’autre a fait. Je n’ai pas à m’effacer de ma vie. Je reprends le contrôle de ma vie.
Pour cela, je vais vous accompagner avec la plus grande douceur avec mes outils préférés.
Ensemble, on va déloger les traumas, remettre un baume de douceur là où il y avait un trou béant, remettre de l’énergie là où il y a un vide. Et vous pourrez recommencer à vivre et non survivre.