Culpabilité Consciente, responsabilité inconsciente

Description du poste de blog.

10/11/20233 min read

silhouette of man with light on his face
silhouette of man with light on his face

Culpabilité, honte


S’il y a bien un sentiment qui nous coupe les ailes, c’est bien celui-là.

Lorsque l’on est tiraillé par la culpabilité, on se sent illégitime, voir, inexistant.

Mais la culpabilité nous pousse également à agir pour essayer de réparer alors que parfois, il n’y a rien à « réparer ».

Notre éducation judéo-chrétienne nous a inculqué des valeurs, qui, si elles ne sont pas respectées, nous amène à éprouver une culpabilité presque reconnue socialement.

Alors je ne parle pas ici du sentiment de culpabilité pour avoir volé ou tué ou abusé d’une personne. Je ne suis pas dans ces cas extrêmes.

Je parle de la culpabilité que l’on ressent à n’avoir pas pris soin d’une personne alors qu’il aurait « fallu » parce que la société dit que c’est bien.

Je parle de la culpabilité de n’avoir rien dit ou rien fait alors que cela aurait été nécessaire.

Je parle également du sentiment de culpabilité lorsque nos actes ne reflètent pas nos valeurs et que l’on finit par en avoir honte.


Il y a des culpabilités inconscientes qui s’avèrent totalement déconnectées de la réalité des faits et dont on porte la responsabilité alors que l’on ne devrait pas.

Dans mon cas, il y a quelques années, j’ai libéré ma mémoire émotionnelle concerant mon père parce que inconsciemment, j’ai cru que la petite fille que j’étais devait le « sauver ». Alors que tout le monde sera d’accord pour dire qu’une petite fille de 7 ans ne peut pas sauver son parent.

Et bien j’ai grandi avec cette idée et cela s’est transposé sur toute ma vie.

Je devais sauver ma mère, sauver mon fils, sauver les gens d’eux-mêmes.

Je portais une responsabilité qui ne m’appartenait pas.

Il m’a fallu faire un énorme travail sur moi-même et recevoir plusieurs claques émotionnelles pour comprendre que je n’avais personne à sauver.


Il y a des culpabilités conscientes et que l’on ressent au plus profond de soi-même lorsque nos actes ne correspondent plus aux valeurs que l’on prône ou lorsque nous ne prenons plus soin de nous comme il le faudrait.

Je viens tout juste de traverser cela et je peux vous assurer que pour me libérer de ce « truc », j’y suis allée à reculons, j’ai freiné des 4 fers pendant longtemps, très longtemps.

Ressentir de la honte et de la culpabilité, c’est le pire des sentiments parce que l’on se dit peut-être que l’on ne pourra rien faire, et que de toutes façons, on ne mérite pas d’aller mieux et de guérir, que l’on est une mauvaise personne et que l’on préfèrerait disparaître.


Se libérer de la culpabilité et de la honte, ça ne se fait pas en une seule fois, un petit protocole et hop, c’est oublié. Non, c’est plus vicieux que cela. Parce que dans ce cas précis, c’est vous face à vous-même. Et votre mental va tout faire pour vous en remettre une couche.

« Ah bon, tu veux te libérer de ce truc ? Mais tu sais que tu n’en es pas capable ? »

« Regarde-toi, ma pauvre fille, tu vas encore essayer et tu vas échouer, je te rappelle que tu n’es pas une bonne personne »

« Tu ne vaux rien, vaudrais mieux rester dans ton trou »

« Ce n’est pas possible de te libérer de la honte, c’est trop ancré en toi »


Alors ça, c’est de la putain de blessure d’humiliation !


Alors, depuis quelques jours, j’écris sur une feuille les évènements de ma vie où je ressens encore de la culpabilité et j’utilise ma petite méthode magique. Mais j’y rajoute un élément essentiel : le PARDON . Pas le pardon pour les autres, non, le pardon pour moi-même. Et là encore, c’est une autre histoire. Pouvoir se pardonner profondément, sans se chercher d’excuses ou de circonstances atténuantes. Parce que nous avons tous des circonstances atténuantes pour absolument tout.

Nous sommes tous tentés de dire « Je fume, je bois, je mange trop parce que... »

« Je suis en rage contre cette personne parce que… », « je me rends invisible et je ne m’épanouis pas parce que... », « je procrastine parce que... »


Aujourd’hui, j’aimerais vraiment vous inviter à bien distinguer la différence entre « excuse » et « pardon ».

Le vrai pardon vient du coeur. L’excuse vient du mental.

Le pardon veut dire aller chercher la plus petite parcelle d’amour de soi et l’alimenter de n’importe quelle petite parcelle d’amour que l’on pourra trouver en chemin. Le vrai pardon, c’est éjecter le sentiment d’être coupable pour le remplacer par le sentiment que l’on est responsable.

Le pardon, c’est virer toutes les excuses et mettre de l’amour à la place.


Je vous accompagne à travers La Libération des Traumas

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Morgane Guérisseuse de coeur à Coeur